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un retraité qui prend le temps d'écouter et d'analyser tout ce qui fait notre quotidien... qui prend aussi le temps d'écrire... qui adore chiner... et qui adore les gravures anciennes... Un retraité qui aime vous transmettre ce qu'il aime, au hasard de ses souvenirs et de ses découvertes. Musique, cinéma, théâtre, arts plastiques, cuisine, littérature, voyages, tourisme, histoire, humour etc...
Publié le 6 Janvier 2021 par ANDRE dans ACTUALITES, CULTURE, LECTURE, LITTERATURE, LOISIRS
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Publié le 22 Novembre 2020 par ANDRE dans ACTUALITES, LECTURE, LIVRES, LOISIRS
Publié le 21 Novembre 2020 par ANDRE dans ACTUALITES, CULTURE, LECTURE, LITTERATURE
Chronique du livre de Stefan Zweig, Marie-Antoinette
Marie-Antoinette a été une source romanesque pour Alexandre Dumas ( Le collier de la Reine, Le chevalier de Maison-Rouge), mais a peu inspiré les biographes. Stefan Zweig décrypte évènements ...
Publié le 21 Novembre 2020 par ANDRE dans ACTUALITES, CULTURE, LECTURE, LITTERATURE
Publié le 12 Novembre 2020 par ANDRE dans ACTUALITES, CULTURE, HUMANISME, LECTURE, LIVRES, LITTERATURE
Face au mal qui se propage
et qui a tué sa fille
Pour les millions de victimes passées
et les millions de victimes à venir
Virgil Solal entre en guerre,
seul, contre des géants
C'est un choc violent qui vous attend dès le premier chapitre!
Olivier Norek nous présente sa vision d'un monde où l'écologie ne parvient pas à s'imposer, face au capitalisme, ses grands patrons et ses actionnaires.
Le roman est fort mais sombre, même si l'auteur nous laisse une lueur d'espoir avec son épilogue.
Roman à lire, par ces temps de confinement...
EXTRAITS
"On ne peut pas répondre à tous les problèmes de la société par des Grenelle, des grands débats, des réunions, des commissions, des plans d'action, des numéros verts, un office central, une convention citoyenne ou je ne sais quelle autre diversion. "
"La rapidité des modes d’expression s’accélère et nous rapproche de plus en plus des émotions primaires. Par exemple, une lettre est un acte réfléchi, civilisé. On l’écrit, on la relit, on la corrige, ça prend du temps et le temps apaise les mots. Le mail, c’est différent. On pianote plus vite qu’avec un stylo, on rédige en quelques minutes, on envoie sans y penser, on s’en veut parfois le lendemain. Mais les réseaux sociaux transmettent des expressions réflexes, des cris, des réactions à chaud qui traduisent ce que nous avons en nous de primitif et d’animal, et je crains qu’ils soient plus fidèles à nos intentions que vous ne le pensez."
"Avec les manifestations qui ont bloqué la France pendant plus d’un an, ils ont réalisé qu’ils pouvaient faire flancher le gouvernement, maugréa-t-il. Et avec les deux mois de confinement du coronavirus, le peuple a compris que sans lui, l’économie s’effondrait et que sans lui, pas de grands patrons ni de dividendes. On leur a appris à agir à l’unisson, ils ont retrouvé le goût de se battre, de se défendre, de se protéger eux-mêmes quand l’État ne le faisait pas. On les a entraînés à la révolte. Ils ont appris, et maintenant, ils appliquent. "
Publié le 24 Septembre 2020 par ANDRE dans ACTUALITES, BANDE DESSINEE, CULTURE, LECTURE, LIVRES
Alors que Lambil travaille au tome 64 des Tuniques bleues (qui sera le dernier scénarisé par Cauvin), le journal Spirou vous propose de déjà découvrir le tome 65, avec pour auteurs Jose Luis Munuera et le duo BeKa.
Chaaaargeeeeez ! C'est une exclusivité !
Publié le 18/09/2020
Dans Spirou vous avez découvert "L'envoyé spécial", le tome 65 des Tuniques bleues, et vous voulez en savoir encore plus sur cet album réalisé par Munuera et le duo BeKa ? Ça se passe juste en dessous !
Jose Luis, parmi les "marques de fabrique" de Lambil, il y a le dessin des chevaux... A-t-il été simple de t'y atteler ?
Munuera : Dessiner le cheval et son cavalier, avec ce que ça implique de variétés de mouvements, est un pur plaisir. La représentation des chevaux fait partie des codes les plus notables de la BD humoristique franco-belge. Un cheval "franco-belge" n'a rien à voir avec un cheval de comics ou de mangas ! C'est Morris qui a jeté les bases de cette représentation (ce n'est pas moi qui le dit, mais Uderzo !). Peyo, Mazel ou encore Sandron, puis Salvérius et Lambil, ont prolongé la tradition.
Quelles sont les particularités des chevaux "made in Lambil" ?
Munuera : Le cheval, chez Lambil, a un long cou, un visage tendre, un grand poitrail, des pattes fines et une élégante banane sur la tête en guise de crinière. Je l'ai beaucoup analysé, en y ajoutant de subtiles variations à la Munu... Mais je voudrais tellement être capable de donner à mes chevaux toute la grâce de ceux de Maître Lambil !
A-t-il été simple, pour les scénaristes, de se mettre dans la peau de Cauvin ?
BeKa : Les Tuniques bleues sont devenus un "buddy movie", c'est-à-dire une histoire basée sur un duo de personnages aux caractères opposés, mais contraints de coopérer. Dans les BD de l'époque, les héros étaient plutôt complémentaires, comme Spirou et Fantasio ! Le buddy movie étant un genre que nous n'avions jamais abordé, il y avait une mise en difficulté intéressante. Munuera et nous voulions bien sûr rester dans l'esprit de la série, mais sans pour autant chercher à singer Cauvin. C'est cette articulation qui a été difficile à trouver. Nous avons relu pas mal de vieux Tuniques bleues sans toutefois nous y référer systématiquement lors de l'écriture. Nous voulions rester sur un ressenti plutôt qu'une structure précise, qui restera la marque de Cauvin.
Quels sont vos Tuniques bleues préférés ?
Munuera : J'ai découvert Les Tuniques bleues dans la version espagnole du journal Spirou, Spirou Ardilla (ce qui veut dire "Spirou-écureuil"), ils n'avaient pas cherché loin ! Il y avait également quelques albums souples publiés en Espagne, à l'époque. Mon premier souvenir c'est "Du nord au sud" et "Les déserteurs". Mais mes préférés, ce sont "Rumberley" et "La prison de Robertsonville".
BeKa (Bertrand) : Les Tuniques bleues est une série que j'ai beaucoup lu, enfant. Elle m'emportait dans un univers dans lequel il était possible de s'imaginer vivre des aventures aux côtés des deux héros. On pouvait "jouer" à être Blutch et Chesterfield... Un album préféré ? Peut-être "Black Face", autant pour l'histoire de Cauvin que pour les dessins de Lambil !
Les Tuniques bleues, tome 65, "L'envoyé spécial" - disponible en librairie le 30 octobre.
Publié le 10 Septembre 2020 par ANDRE dans ACTUALITES, BANDE DESSINEE, CULTURE, LECTURE
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Les Filles des marins perdus
« Y a des marins qui boivent et reboivent aux dames... » Dans Le Port des Marins Perdus, sublime roman graphique paru en 2016 et couronné de succès, on a pu croiser les prostituées du Pilar, un bordel pour marins de Plymouth. Dans ce spin-off, on retrouve ces filles de petite vertu qui nous content à tour de rôle une histoire confiée par leur amant d’un soir. |
Lire les premières pages |
Aventure, drame et merveilleux sont au rendez-vous de ce nouveau petit bijou ciselé par Teresa Radice et Stefano Turconi. |
Feuilletez en ligne les premières pages du livre Les Filles des marins perdus
https://www.glenat.com/sites/default/files/liseuse/9782344043950/index.html
Publié le 12 Août 2020 par ANDRE dans CULTURE, ECOUTE, LECTURE, LITTERATURE, POESIE
Florilège de Poèmes de Paul Eluard
Le site des Éternels Éclairs vous propose de lire les plus beaux poèmes de Paul Eluard.
A perte de vue dans le sens de mon corps
Tous les arbres toutes leurs branches toutes leurs feuilles
L’herbe à la base des rochers et les maisons en masse
Au loin la mer que ton œil baigne
Ces images d’un jour après l’autre
Les vices les vertus tellement imparfaits
La transparence des passants dans les rues de hasard
Et les passantes exhalées par tes recherches obstinées
Tes idées fixes au cœur de plomb aux lèvres vierges
Les vices les vertus tellement imparfaits
La ressemblance des regards de permission avec les yeux que tu conquis
La confusion des corps des lassitudes des ardeurs
L’imitation des mots des attitudes des idées
Les vices les vertus tellement imparfaits
L’amour c’est l’homme inachevé
Publié le 24 Juin 2020 par ANDRE dans BANDE DESSINEE, CULTURE, HISTOIRE, LECTURE
Après avoir examiné la menace constante de l’agression aérienne franquiste, et notamment les bombardements sur les populations civiles, attardons-nous maintenant sur la riposte aérienne des républicains. En bande dessinée tout du moins, le ciel n’appartient pas qu’aux avions des partisans de Franco. La République se défend aussi dans les airs.
Dans L’ombre du condor, Gérardo Balsa montre, au-dessus de la Sierra de Guadarrama fin juillet 1936, une patrouille de trois Nieuport-Delage NID 59 (fabriqués en Espagne sous licence par Hispano Suiza). Ces appareils de l’Aeronáutica Española sont aux mains de pilotes restés loyaux à la République. Ils sont acclamés par les républicains au sol : « Vive l’aviation de la République ! ». Ces trois avions viennent de mitrailler des requetés navarrais au béret rouge qui montaient à l’assaut des positions républicaines, cassant leur attaque. Ces appareils du début du conflit civil espagnol sont très semblables à ceux des derniers mois de la Première Guerre mondiale, puisqu’ils datent de 1924.
Nous avons déjà évoqué les Potez 450 commandés par André Malraux. D’autres auteurs en font mention : Paul Preston et Jose Pablo Garcia dans La guerre civile espagnole : « En attendant, le 6 août, la République reçut quelques avions français, mais pas autant que nécessaire ». Cet ouvrage, cahier graphique de 249 pages, montre toute la difficulté qu’il y a à transformer en BD une étude historique exhautive : introduction remontant au début du XIXème siècle, abondance de portraits des différents protagonistes, récit évènementiel très figé, cartes trop schématiques, etc. Et donc la tentative est à saluer. Notons que l’illustration de la page de titre de l’ouvrage représente un Heinkel 111 E de la Légion Condor. L’avion survole Guernica après y avoir largué ses bombes, ce que montrent ses trappes à bombes ouvertes.
Comme nous l’avons déjà vu plus haut, le Polikarpov I-16 soviétique fut un temps le meilleur chasseur de l’aviation de la République. Pas étonnant que nous le retrouvions dans plusieurs albums, au premier rang desquels il y a les premières pages du Double 7 de Yann et Julliard. On peut même dire que cet appareil est un des personnages central du récit, au même titre que son pilote le jeune soviétique Roman Kapulov, un peu comme le F-14 Tomcat et Maverick dans le film américain Top Gun (1986).
Mais suivons l’ordre chronologique des évènements historiques. Durant l’hiver 1936, quand dans Double 7, les Polikarpovs I-16 républicains surgissent dans le ciel de Madrid pour attaquer les bombardiers de « l’intrépide Légion Condor », les aviateurs allemands lancent le cri d’alarme d’« Achtung, Ratas ! » (« Attention les rats ! »), tandis que les Madrilènes saluent leur arrivée d’un vibrant « ¡ Moscas ! » (« Les mouches ! »). Ces surnoms animaliers traduisent bien l’impression de vitesse et de légèreté autant que de quasi invulnérabilité que devaient faire les Polikarpovs I-16 sur leurs adversaires ainsi que sur ceux qu’ils protégeaient. Plus loin dans l’album[4], Roman Kapulov va exécuter un Taran sur la dérive d’un Junkers 52. Taran en russe signifie le bélier. C’est une pratique des pilotes de chasse soviétiques, qui, à court de munitions ou dont les armes se sont enrayées, se jettent sur l’avion ennemi en cherchant la collision. Dans une série précédente, Le Grand duc *, Yann fait expliquer par un des protagonistes ce qu’est cette figure désespérée et la fait exécuter plusieurs fois à ses héros du front russe en 1943-1945. En 2018, le scénariste s’est donc resservi dans Double 7 de ce Taran qui semble faire partie de son stock documentaire. Il est à noter que dans ce dernier album, le scénariste n’explique pas ce qu’est Taran, comme si son lectorat connaissait déjà cette particularité du pilotage de guerre soviétique.
Puis, en novembre 1937, dans l’album La Cinquième Colonne de Giroud et Dethorey (tome 11 des aventures de Louis la Guigne), on peut voir un de ces Polikarpovs I-16 décoller de la base républicaine de Getafe sous le regard d’André Marty. L’ancien mutin de la Mer Noire et chef des Brigades Internationales est en train d’expliquer ce que signifie le terme « cinquième colonne». Mais il faut bien souligner que le texte des bulles n’a rigoureusement rien à voir avec le dessin, où l’on peut admirer ce chasseur par l’avant, par l’arrière, par le côté et en montée après décollage. On ne peut donc que s’interroger sur le sens de cette bizarre juxtaposition.
Et enfin, à nouveau dans Max Fridman, Giardino présente une scène de mitraillage au sol de troupes franquistes par deux Polikarpovs I-16. Ces avions ont un cockpit complètement fermé, contrairement aux autres BD où on trouve ces appareils avec un cockpit ouvert. Est-ce une représentation vérifiée d’une version différente de l’appareil ou une erreur de l’auteur ? On ne saurait le dire.
* : Le Grand duc, trois tomes. Yann (scénario). Romain Hugault (dessin). Paquet
Double 7. Yann (scénario). André Juillard (dessin). Dargaud. 72 pages. 16,95 euros.
Max Fridman – No Pasaran Intégrale T3 à 5. Vittorio Giardino (scénario et dessin). Glénat. 167 pages. 30 euros.
La guerre civile espagnole. José Pablo Garcia (adaptation du livre de Paul Preston et dessin). Belin. 240 pages. 24,90 euros.
Louis la guigne, intégrale. Épisode 3. Franck Giroud (scénario). Jean-Paul Dethorey (dessin). Glénat. 240 pages. 20 euros.
Publié le 24 Juin 2020 par ANDRE dans BANDE DESSINEE, HISTOIRE, CULTURE, LECTURE, LOISIRS
Après avoir planté le décor aéronautique de la Guerre d’Espagne dans la première partie de ce dossier, reste à voir maintenant ce qui se dégage du volet aérien de ce que les BD nous montrent de la guerre civile espagnole. Et nous allons commencer par une impression d’ensemble suggérée par les différents albums.
Cette peur de l’alerte aérienne est une des atmosphères qui semblent caractériser le conflit civil espagnol. Ou au moins sa traduction actuelle en bande dessinée. On mesure ainsi la distance qui sépare l’arme aérienne de la Première Guerre mondiale et celle de ce conflit qui éclate moins de vingt ans après. En 14-18, les bombardiers ne sont pas en capacité d’infliger des dommages très loin des limites du champ de bataille. Sauf peut-être les Zepplin Staaken allemands qui atteignent Paris, dans le tome 3 du Pilote à l’Edelweiss de Yann et Hugault. Forts de leur supériorité numérique et technique et mus par leur haine envers « les rouges », les franquistes et leurs complices italiens et allemands ne se gênent pas pour utiliser l’arme aérienne et perpétrer les mêmes massacres que les troupes au sol avec les exécutions sommaires massives.
Pour ce qui est du bombardement de « terreur » de Guernica, on ne peut pas hélas prétendre que ce massacre soit une nouveauté dans l’histoire sanglante des conflits humains. Seul le moyen – par la voie des airs – est nouveau. Mais les massacres systématiques des populations civiles ont toujours joué ce rôle d’instruments de terreur destiné à affaiblir voire annihiler les capacités psychologiques de résistance de l’ennemi. C’est le rôle qu’a joué le massacre de Maarat al-Numan lors de la première croisade en 1099 avant la prise de Jérusalem, celui de Béziers en Languedoc en 1209 au début de la croisade des Albigeois. Ne parlons pas des pyramides de crânes des anciens Assyriens, dont la férocité était proverbiale.
Le danger des bombardements ou des mitraillages est matérialisé dans les cases des bande dessinée par ces sinistres silhouettes d’avions que nous avons vues dans Seule, qui est une publication récente. Mais cette terreur qui vient du ciel, nous la retrouvons déjà dans des albums bien antérieurs. C’est le cas dans La mémoire blessée de Tito, où nous assistons à l’effroi des paysans fuyant leur village envahi par les troupes franquistes, et survolés par un groupe de trois avions italiens (Savoie-Marchetti SM 79) volant à basse altitude.
Toujours ces mêmes silhouettes noires menaçantes que ce soit dans le ciel du front de l’Ebre, ou celui de Barcelone vivant ses derniers mois de liberté dans Max Fridman. Il en est de même dans Espana la vida où la population de Guernica voit arriver les silhouettes noires.
Et terminons ce passage en revue, encore une fois par la grâce de Yann et Juillard, qui nous donnent dans le début de Double 7 une vision très réaliste du ciel de Madrid à l’hiver 1936. Là, « comme presque chaque jour désormais, l’intrépide Légion Condor écrase vaillamment Madrid assiégée sous un tapis de bombes ». Nous reviendrons en conclusion sur cette phrase. Ayant ainsi montré la Légion Condor à l’œuvre à Madrid, Yann et Juillard donnent aussi leur place aux Italiens en fin d’album : « Février 1937, quelque part au dessus de Guadalajara, la vaillante ʺAviacion Legionariaʺ mussolinienne accomplissait son œuvre civilisatrice de pacification ».
Mais, à la fin de ce même album, les silhouettes ou les représentations des avions ont disparu, car les héros sont au sol, lorsque se déclenche une alerte. Il n’y a plus que le bruit des cloches du tocsin avertissant de l’attaque aérienne, puis l’éclatement des bombes. Ce qui génère une épaisse fumée qui engloutit Roman et Lulia. Ceux-ci disparaissent ainsi du récit.
Double 7. Yann (scénario). André Juillard (dessin). Dargaud. 72 pages. 16,95 euros.
Soledad T4 La mémoire blessée. Tito (scénario et dessin). Glénat. 46 pages. 6 euros.
Max Fridman – No Pasaran Intégrale T3 à 5. Vittorio Giardino (scénario et dessin). Glénat. 167 pages. 30 euros.
Espana la vida. Maximilien Le Roy (scénario). Eddy Vaccaro (dessin). Anne-Claire Jouvray (couleurs). Casterman. 128 pages. 25 euros.
Guernica. Bruno Loth (scénario et dessin). La Boite à Bulles. 84 pages. 19 euros.