Avec ses airs d’éternel adolescent et son costume en toile de Jouy, ArchiPol détonne un peu dans le macrocosme de la chanson française. On pourrait croire qu’il cherche à faire tapisserie, ce serait bien mal le connaître. Pour ArchiPol, chaque chanson se visite comme une île avec sa faune, sa végétation, son atmosphère. C’est ainsi qu’il écrit et compose des morceaux où il dissèque le genre humain avec tendresse, mordant et dérision.
À l’écouter, on pense à Boris Vian, à Dutronc, à Souchon pour l’écriture, à Thomas Fersen, Boogaerts ou Nicolas Jules pour la folie douce.
|