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L'HOMME DES VALLEES PERDUES / CINEMA / GEORGE STEVENS / 1952

L'HOMME DES VALLEES PERDUES / CINEMA / GEORGE STEVENS / 1952
Un cavalier solitaire aux allures mystérieuses, venant de nulle part, avance tranquillement dans une vallée encaissée. Un jeune garçon du nom de Joey observe avec inquiétude sa lente progression et s'en va prévenir ses parents, des fermiers dont la maison est toute proche. Marion et Joe Starrett vivent tant bien que mal du fruit de leur labeur, qu'ils arrachent avec difficulté d'un sol aride. L'homme, qui se fait appeler Shane, leur demande l'hospitalité. Assez vite, il se voit contraint de défendre de son mieux cette paisible famille de paysans contre les attaques d'une bande de hors-la-loi. Son courage provoque l'admiration de Joey et l'affection silencieuse et troublée de Marion...

Critique du 18/01/2014

Par Gérard Camy

| Genre : western culte.

Un inconnu venu de « nulle part » arrive dans une petite bourgade et trouve un emploi dans une famille de fermiers. Il cherche à oublier son passé de tireur redouté. Il remise ses armes, mais, devant les attaques de ranchers malveillants, il doit de nouveau replonger dans la brutalité des gunfights, sous le regard fasciné du petit garçon du couple.

Académique, manichéen, compassé, les qualificatifs négatifs fusèrent à la sortie du film. Heureusement, quelques-uns, comme Sam Peckinpah, futur réalisateur de La Horde sauvage, passèrent outre le trop grand classicisme de la mise en scène et le ton didactique du récit pour louer le réalisme historique, la violence amère qui se dégagent de la quête de cet aventurier inadapté et finalement condamné dans un monde qui n'est plus le sien. L'Homme des vallées perdues contient déjà en germe la mélancolie désespérée, le profond pessimisme des westerns crépusculaires des années 1960. C'est par cette dimension symbolique qu'il deviendra un des jalons incontournables du genre. Alan Ladd, Christ déchu, chevalier errant, et Jack Palance, ange noir, tueur reptilien, sont impeccables. — Gérard Camy

L'HOMME DES VALLEES PERDUES / CINEMA / GEORGE STEVENS / 1952
ALAN LADD

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ALAN LADD EN FAMILLE

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À propos
ANDRE

Je vis le temps béni de la retraite! J'ai retrouvé le temps de penser et de réfléchir. J'aime beaucoup partager, aussi, au delà de quelques écrits personnels, j'essaie de vous informer des évènements et des sujets qui me plaisent...cela va de l'actualité politique, de l'art, du cinéma en passant par
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