18 Juin 2016
Par Gérard Camy
| Genre : western culte.
Un inconnu venu de « nulle part » arrive dans une petite bourgade et trouve un emploi dans une famille de fermiers. Il cherche à oublier son passé de tireur redouté. Il remise ses armes, mais, devant les attaques de ranchers malveillants, il doit de nouveau replonger dans la brutalité des gunfights, sous le regard fasciné du petit garçon du couple.
Académique, manichéen, compassé, les qualificatifs négatifs fusèrent à la sortie du film. Heureusement, quelques-uns, comme Sam Peckinpah, futur réalisateur de La Horde sauvage, passèrent outre le trop grand classicisme de la mise en scène et le ton didactique du récit pour louer le réalisme historique, la violence amère qui se dégagent de la quête de cet aventurier inadapté et finalement condamné dans un monde qui n'est plus le sien. L'Homme des vallées perdues contient déjà en germe la mélancolie désespérée, le profond pessimisme des westerns crépusculaires des années 1960. C'est par cette dimension symbolique qu'il deviendra un des jalons incontournables du genre. Alan Ladd, Christ déchu, chevalier errant, et Jack Palance, ange noir, tueur reptilien, sont impeccables. — Gérard Camy
Je vis le temps béni de la retraite!
J'ai retrouvé le temps de penser et de réfléchir.
J'aime beaucoup partager, aussi, au delà de quelques écrits personnels, j'essaie de vous informer des évènements et des sujets qui me plaisent...cela va de l'actualité politique, de l'art, du cinéma en passant par
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