11 Juin 2016
LA VIOLENCE
En hommage à une jeune fille qui perdit son fiancé au cours d’une manifestation tragique, à Alger dans les années 60…
Le peuple est aux abois
Et souffre sa faiblesse,
La colère s’accroit
Aux libertés qu’on blesse !
Le premier coup de feu
A éclaté d’un toit,
L’homme ferme les yeux
Pour la dernière fois.
Mais alors qu’il s’enfuit
Loin de tant de misères,
Déjà son nom s’inscrit
Sur toutes les bannières.
La foule est dans la rue
Et menace du poing,
Malheur à qui obstrue
Ce courroux inhumain !
« Je ne te connais plus,
Toi, mon ami, mon frère,
Je ne te connais plus,
Toi, mon mari, mon père ! »
Vengeance pour un défunt
Qui n’a rien demandé,
Vengeance pour un défunt
Qui n’a pas accusé.
Ne tirez pas, soldats,
La fureur est aveugle.
Ne les arrêtez-pas,
Ils rentreront tout seuls.
Mais déjà, la mort est triomphante,
Mais déjà, la soirée est sanglante !
La foule mitraillée
S’éparpille en sanglots,
L’espoir est dévasté,
Trainé dans le ruisseau.
« Au milieu de la haine,
Au milieu de la mort,
Je ressens une peine
A jamais dans mon corps.
Mon amant le plus cher,
Celui que j’aimais tant,
Est criblé dans sa chair,
Je pleure dans son sang. »
André Obadia
Je vis le temps béni de la retraite!
J'ai retrouvé le temps de penser et de réfléchir.
J'aime beaucoup partager, aussi, au delà de quelques écrits personnels, j'essaie de vous informer des évènements et des sujets qui me plaisent...cela va de l'actualité politique, de l'art, du cinéma en passant par
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