Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La Véritable Histoire de Maria Callas au Théâtre Déjazet / THEATRE / PIECE DE JEAN-YVES ROGALE

CALLAS.jpg

 

 

 

 

La Véritable Histoire de Maria Callas

Une pièce de Jean-Yves Rogale

Mise en scène Raymond Acquaviva

avec Andréa Ferréol (La mère de Callas) – Pierre Santini (Aristote Onassis) – Sophie Carrier (Callas adulte) – Lola Dewaere (Maria jeune) – Raymond Acquaviva (Battista Meneghini) – Cécile Pallas (Jackie Kennedy) 

 

 

Dès le 22 janvier 2013, La Véritable Histoire de Maria Callas nous livre un nouveau regard sur l'illustre cantatrice au Théâtre Déjazet avec Andréa Ferréol, Pierre Santini, Sophie Carrier, Lola Dewaere, Raymond Acquaviva, et Cécile Pallas. Cette pièce de bruits, de cris, de fureurs et de musique, écrite par Jean-Yves Rogale et mise en scène par Raymond Acquaviva, est une comédie dramatique sur la vie et la mort de la plus illustre cantatrice de l’histoire de l’Opéra. De son adolescence à la diva qui ressemble à une gravure de mode, Maria Callas prouve que si le ciel l’a voulue grosse, elle a même vaincu le ciel. Mais le ciel ne sera jamais plus clément pour elle après cette métamorphose. L’auteur nous met en présence de "monstres" de la mythologie moderne : il y a Evangelia, la mère abusive de Callas ; et Battista Meneghini, son mari, qui devient son mentor, son impresario, mais oubliera de lui faire l’enfant qu’elle désire tant ; puis Aristote Onassis dont elle tombe follement amoureuse. Mais Callas s’apercevra vite que le royaume d’Ulysse est  parsemé de yachts, de jets privés et de cortèges de liaisons sans foi ni loi. Il y a enfin Jackie Kennedy, la veuve auréolée et sanctifiée par la tragédie, sa rivale. Aristote Onassis ne saura y résister et l’épouse en 1968. C’est le déclin de Callas. Elle y perdra sa voix, sa vie. A ne pas rater dès le 22 janvier 2013 au Théâtre Déjazet

 

L’auteur, Jean-Yves Rogale, nous présente la pièce :

« Pourquoi me suis-je intéressé à Maria Callas ? En avril 1977, je débutais une carrière de journaliste, et le 16 septembre Maria Callas mourrait. À ma grande surprise, je réalisais alors que celle qui demeure la plus célèbre cantatrice du monde devait en partie sa renommée à une turbulente vie privée. En effet, sa vie fut relatée — et interprétée et réinterprétée — de long en large dans les média. Tout y passait, à commencer par le mystère sur la date réelle de sa naissance à New-York... le père absent... les rapports compliqués avec Evangelia, cette mère possessive pour laquelle "Maria n’était qu’une voix, un ascenseur qui devait monter et descendre à volonté"... son mariage avec Battista Meneghini, fabriquant de briques qui devient son mentor, jusqu’à son divorce fracassant pour aimer ouvertement Aristote Onassis, l’homme le plus riche du monde... qui ne tardera pas à la tromper tout aussi ouvertement avec la veuve la plus célèbre de la planète, Jackie Kennedy, avant de l’épouser quelque temps après, pour revenir — trop tard — vers celle qui avait bouleversé l’art lyrique du XXème siècle et qui se mourait d’amour pour lui... Bref : du boulevard. Si ce n’est qu’au fil du temps, j’ai réalisé que nous étions là en présence de monstres de la mythologie moderne. Et qu’au boulevard, on ne meurt pas d’un long "sommeil chimique", comme on a pu dire à propos de sa prise de barbituriques. Ma pièce est donc écrite et jouée dramatiquement parce que l’intrigue et le dénouement sont tragiques, mais l’action est romanesque et les personnages hauts en couleur. Donc, nombres de situations, souvent démesurées ou excessives, sont entremêlées d’événements comiques. Comme dans la vie. À l’écriture, je me suis approché au plus près de Maria Callas. Ainsi ai-je retenu une de ses réflexions au cours d’une interview : « Mon obésité était une cuirasse de protection... ». Aussi lorsque Maria Callas perdra ses 45 kilos en trop pour une silhouette digne d’une gravure de mode, Maria la grosse restera sur scène toujours à côté de Callas, pour rester "sa voix intérieure" et celle qu’elle n’a jamais cessée d’être : une femme fragile. Cette comète radieuse qui, à force de travail, avait sculpté sa voix et son corps est morte d’amour. Comme à l’Opéra. En 1988, La véritable histoire de Maria Callas est écrite sur les conseils de Jean-Claude Brialy qui avait beaucoup aimé ma pièce Assassino Assassino! Il pense à Ludmilla Tchérina. Mais Ludmilla Tchérina voit très grand, trop grand en voulant jouer Callas tout en créant une scénographie excessivement coûteuse. Brialy abandonne. Il pense à Françoise Fabian qui accepte le rôle avec joie. Les tractations avec metteurs en scène et comédiens sont longues... très longues... En 1990, on me propose un contrat de scénariste à Los Angeles. J’y vais. J’y reste douze ans. Je pensais le projet oublié, abandonné. Le revoilà. Il ressurgit. Comme Yves Saint-Laurent l’a écrit : «Les Dieux s’ennuyaient d’elle, ils ont rappelé leur voix». Mais Maria Callas reste bien là. »

 

Le metteur en scène, Raymond Acquaviva, nous présente la pièce 

« Il est de certains personnages auxquels la destinée confère un statut mythique, Maria Callas est de ceux là. Sa vie et son talent se sont si bien entremélés, qu’ils ont fait de cette rondelette fille d’émigrés Grecs de Manhattan, une femme qui révolutionnera l’art de l’opéra. La pièce de Jean-Yves Rogale, avec ses élans comiques et ses situations dramatiques, nous entraine dans les méandres de cette vie tumultueuse. Elle pose sur la scène le mal être de cette jeune femme myope qui se trouvait grosse et laide, à qui la nature avait pourtant donné une voix d’airain, mais dont la seule pensée était de pouvoir enfin être aimée d’un homme pour avoir un enfant qu’elle rêvait de chérir. Cette pièce nous montre comment, par l’accharnement d’une mère dépressive, par l’amour d’un briquetier passionné d’opéra, qui deviendra son Pygmalion, et par la mégalomanie du plus riche armateur de la planète, qu’elle aimera au dela du possible, cette femme, qui désirait tant être aimée pour elle même verra son espoir s’évanouir pour laisser place à une diva glamour, adulée des foules, dont les sautes d’humeur et les passions amoureuses s’étaleront sur le papier glaçé des magazines à gros tirage. Cette pièce nous dit enfin la véritable histoire de Maria Callas qui interpréta ses rôles avec une intensité si dramatique, qu’on pourrait croire qu’elle avait posé sur ceux ci le calque de sa vie donnant ainsi à son existence même la trame tragique de ses héroïnes. »

 

Au Théâtre Déjazet à partir du 22 janvier 2013
Tous les soirs à 20h30
Les dimanches à 15h
Relâche le lundi

 

http://laveritablehistoiredemariacallas.e-monsite.com/

 

CALLAS2.PNG

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
ANDRE

Je vis le temps béni de la retraite! J'ai retrouvé le temps de penser et de réfléchir. J'aime beaucoup partager, aussi, au delà de quelques écrits personnels, j'essaie de vous informer des évènements et des sujets qui me plaisent...cela va de l'actualité politique, de l'art, du cinéma en passant par
Voir le profil de ANDRE sur le portail Overblog

Commenter cet article