Et c’est là où Kazam, Thomas de son prénom, jeune musicien de 25 ans, entre en scène. Originaire de Biarritz, il se penche d’abord sur le rock seventies, gratte sur sa guitare puis découvre la musique électronique et le rap US durant ses années collège. « Ce qui m’a plu dans la musique urbaine, c’est le mouvement de tête et le flow de certains rappeurs, comme Cypress Hill ou Method Man, puis en France NTM, IAM et les premiers Booba ».
Alors qu’il effectue ses études supérieures, Thomas s’achète un clavier et apprend le piano tout en découvrant les logiciels de musique. « Je n’avais pas de carte son, juste mon vieux clavier avec une seconde de latence à chaque note que je jouais ! C’était basique, j’ai commencé par de la house, plus facile à produire, et j’ai migré vers de l’instrumental hip-hop, pour des sons plus organiques ». En 2015, en pleine progression, Thomas choisit son nom d’artiste, inspiré d’Alakazam, son Pokémon préféré : ce sera Kazam (...).
La suite pour Kazam ? Plusieurs singles à venir, et quelques surprises pour 2023. « Je produis beaucoup, je dois avoir une trentaine de sons pas encore sortis. Pour moi, un morceau est achevé quand mon travail dessus se résume à des tous petits détails que je suis le seul à entendre ».
Ambitieux, talentueux et déterminé, Kazam entre par la grande porte dans le monde des producteurs avec lesquels il va falloir compter. (lire la suite)
- Olivier Cachin
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