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Eric Legnini, nouvel album Six Strings Under / 1er extrait Boda Boda / INFOS MUSICALES

Eric Legnini, nouvel album Six Strings Under / 1er extrait Boda Boda / INFOS MUSICALES
Eric Legnini
 
Nouvel album Six Strings Under
Sortie le 6 septembre chez Anteprima Productions
 
Avec Six Strings Under, le pianiste Eric Legnini, complice de Joe Lovano, Claude Nougaro, Stefano Di Battista, Aka Moon, des frères Belmondo ou encore d’Ibrahim Maalouf, décide de faire une déclaration d’amour à la guitare sous toute ses formes : jazz, manouche, rock, afrobeat, tous les genres qui ont bercé sa vie. En plus d’un petit clin d’œil à la fameuse série Six Feet Under dont il est fan, ce disque marque un retour aux formats acoustique et instrumental.
On retrouve sur Six Strings Under le contrebassiste de deux de ces aventures chantées, Thomas Bramerie. Côté rupture, le voilà qui enregistre pour la première fois avec deux guitaristes qu’il affectionne tout particulièrement : Hugo Lippi d’un côté et Rocky Gresset de l’autre.
Pièce maîtresse du jazz manouche, Rocky Gresset a – malgré lui – poussé le pianiste belge à modifier sa manière de travailler : « il ne lit pas la musique, il joue tout d’oreille, c’est presque mon opposé car moi, ma culture est très classique », explique Eric Legnini.
Premier extrait, on se laisse emporter par Boda Boda qui ouvre l'album Six Strings Under de la plus belle des manières.
 
 
Dans Six Strings Under, Eric Legnini, lauréat de la Victoire du Jazz 2011 du « Meilleur album de l’année » veut célébrer la guitare sous toutes ses formes. Pas simplement, l’art des standards chers à Thomas Bramerie ou à Hugo Lippi (comme sur le classique des années 30, « Stomping at the Savoy »). Pas seulement l’esprit manouche qu’incarne comme personne Rocky Gresset. On y retrouve ainsi des guitares afrobeat à la Fela (« Boda Boda »), des guitares pop à la Radiohead (« Daydreaming ») ou des guitares bossa à la Jobim (« La Mangueira » composition dédiée à son amie et complice brésilienne Marcia Maria disparue en 2018).
Mieux : on trouve même une messe miniature dédiée aux guitares du rock anglais… mais sans guitare ! Sur la reprise du sommet de David Bowie « Space Oddity », Eric Legnini la joue quasi solo : « c’était le challenge : je voulais une version lente et dépouillée. Mais je voulais aussi coller au plus près de la mélodie et de son interprétation originale. »
Avec ce nouvel album, Eric Legnini retrouve son contrebassiste fétiche Thomas Bramerie, et invite pour la première fois deux guitaristes exceptionnels : Hugo Lippi et Rocky Gresset.
Six Strings Under, c’est aussi et surtout une vraie madeleine de Proust pour le Belge fan du « sentiment d’espace » que procure le format piano-contrebasse-guitare. « L’interplay est très différent car d’ordinaire c’est souvent la batterie qui prend la main dans un groupe. » 
À ses débuts, les trois pianistes qu’il préférait, du moins les trois pianistes qu’il admirait le plus, ses véritables maîtres à penser, sont précisément ceux qui ont magnifié cette formule canonique : Nat King Cole, Oscar Peterson et Ray Charles. Comme par hasard, deux chanteurs et un très grand escorteur de voix : comme quoi même quand il n’utilise pas la voix, Eric Legnini l’a toujours en point de mire.
 
 
 
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ANDRE

Je vis le temps béni de la retraite! J'ai retrouvé le temps de penser et de réfléchir. J'aime beaucoup partager, aussi, au delà de quelques écrits personnels, j'essaie de vous informer des évènements et des sujets qui me plaisent...cela va de l'actualité politique, de l'art, du cinéma en passant par
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