29 Novembre 2015
Extrait de lecture par l'auteur, à la Galerne au Havre
IL ETAIT UNE VILLE de Thomas B. REVERDY chez Flammarion
Détroit, après la crise, en 2008.
La mondialisation est passée par là ; un tiers de la population a déserté. Les maisons ne valent plus rien et sont abandonnées. Les centres commerciaux ressemblent à des hangars vides.
Eugène, un ingénieur français d’une entreprise en déliquescence, arrive dans cette ville fantôme pour superviser un projet automobile ; l’Intégrale.
Georgia, la très attachante grand-mère de Charlie, douze ans, a déjà vu partir sa fille qui a abandonné Détroit, sa mère et son fils. Elle vit dans la crainte de voir disparaître aussi son petit-fils, d’autant que Charlie ne vit que pour être avec ses trois copains. L’amour que ces deux personnages partagent donne lieu à des passages très émouvants, comme le matin où Charlie revient à la maison après une nuit avec ses copains et où Georgia lui raconte la vie d’avant, à lui qui fait semblant de dormir.
Candice, la barmaid d’un des derniers pubs n’a , quant à elle, plus beaucoup d’illusions.
De nombreux enfants disparaissent, et l’inspecteur Brown parait bien seul pour résoudre ce problème.
Tous ces destins croisés finiront par aboutir à une humanité en renaissance.
Ce livre m’a fait penser à L’IMPRECATEUR de R.V Pilhes (1974) où on découvrait les travers de l’économie mondiale et la quête effrénée du profit, mais Reverdy nous montre les méfaits de la mondialisation vue et subie par les « gens du commun » que nous sommes.
Je vis le temps béni de la retraite!
J'ai retrouvé le temps de penser et de réfléchir.
J'aime beaucoup partager, aussi, au delà de quelques écrits personnels, j'essaie de vous informer des évènements et des sujets qui me plaisent...cela va de l'actualité politique, de l'art, du cinéma en passant par
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