un retraité qui prend le temps d'écouter et d'analyser tout ce qui fait notre quotidien...
qui prend aussi le temps d'écrire...
qui adore chiner...
et qui adore les gravures anciennes...
Un retraité qui aime vous transmettre ce qu'il aime, au hasard de ses souvenirs et de ses découvertes.
Musique, cinéma, théâtre, arts plastiques, cuisine, littérature, voyages, tourisme, histoire, humour etc...
Lucien Paumelle a toujours eu des convictions fortes. Médecin retraité, il reste un homme d'action, réputé pour son implication dans de nombreuses causes
humanitaires.
Son engagement le conduit jusqu'au mariage blanc avec une jeune femme moldave, Tatiana, pour lui éviter l'expulsion. Mais ses enfants, Babette et Arnaud, s'aperçoivent rapidement que le
comportement de leur père n'est pas tout à fait habituel.
Tandis que Tatiana et sa fille prennent leurs marques chez les Paumelle, le chaos s'installe dans le quotidien de Babette et Arnaud. Bientôt, ce sont toutes les relations familiales qui sont à
redéfinir… Cela n'a plus grand-chose à voir avec les principes qu'il a toujours prônés : malgré ses 80 ans, Lucien aurait-il succombé au charme de sa
flamboyante épouse ?
Anne Le Ny, sous couvert d'un film à première vue léger, nous offre une réalisation forte sur la thématique de la vie de famille, sur le problème de l'immigration,
mais aussi sur la façon de gérer sa fin de vie...
Fabrice
Luchini réussit une interprétation touchante, merveilleusement entouré de Michel Aumont et Catherine Viard.
J'allais voir un simple divertissement, et j'en suis ressorti tout ému, bien loin de toute certitude concernant les thèmes abordés avec talent...
Est-il si simple de finir sa vie comme on l'entend par rapport à ces proches qui vous aiment et qui ne comprennent pas toujours le petit grain de folie qui nous
traverse souvent l'esprit au cours de nos existences, et que l'on est peut-être plus enclin à suivre lorsque l'on a vieilli et que l'on n'a plus envie de perdre un seul instant...du temps qui
reste...
Les Acrobates, c'est un duo français originaire de Montpellier. Plus de 5 ans d’existence et un parcours qui fait rêver. La chanson française à la sauce rock
acoustique des Acrobates a déjà donné naissance à 3 galettes, un CD 6-titres et 2 albums, Bicéphale et La belle histoire.
Les deux compères ont sillonné la France pour faire parler d’eux, mais on ne les entend pas assez. Ils ont plus de 150 concerts au compteur, dont des premières
parties de Jacques Higelin, M, Thomas Fersen et La Tortue
J'avais découvert "Mulet Mulet" en première partie de Jamait à l'Olympia, et j'en ai gardé un très bon souvenir. Je n'ai donc pas manqué d'acheter le CD lors de mon
passage à Dijon...
"C’est pas un nom ça ! C’en est deux. Et bien oui, justement. Quand on a un père connu comme le loup blanc dans la région de Dijon, on ne peut pas se faire un
nom. Alors on s’en fait deux ! Mulet Mulet.
Et puis, sur la pochette des albums, quand on fait le compositeur/chanteur ou encore le guitariste/chanteur, on dit Mulet/Mulet.
Et puis, quand, quinze jours avant l’Européen, on cherche un nom pour le groupe et qu’on reçoit, d’un ami qui revient d’Asie un petit âne gris, on se dit que Stéphane Mulet qui regarde un autre
mulet, ça fait Mulet Mulet.Surtout, sans se prendre au sérieux ! Stéphane Mulet est né à Dijon en 1967.Dans le café que tiennent ses parents, il joue comme depuis toujours de la gratte au fond
de la salle. Puis comme toutes les histoires qui doivent s’écrire, il rencontre ado les musiciens qui l’accompagnent encore, Manuel Caron le bassiste, Franck Fallone l’accordéoniste et Arno
Morize l’autre guitariste. Stéphane est guitariste dans des groupes de Rythm’n’Blues, puis dans un groupe Rock and Roll, Les Os. Suit alors une période confuse où Stéphane est obligé de
travailler à l’usine. Et paradoxalement, éloigné de son art, il trouve un nouvel élan créatif. Plus que jamais il compose et écrit. Il rencontre Jean Fauque, parolier de Baschung, et compose
pour lui deux musiques. Puis c’est Yves Jamait qui l’invite à jouer en première partie de l’Auditorium de Dijon. Ca y est, la confiance est trouvée!Tout s’enchaîne alors et le groupe Mulet
Mulet est créé pour faire ni plus ni moins les premières parties de Yves Jamait, à l’Européen, à La Cigale et à L’Olympia !!! Aujourd’hui c’est l’album Le premier. Le deuxième est déjà presque
prêt… Ambiance des rues. Ambiance de l’album, comme un ancien bateau qui tangue, comme une maison à l’intérieur nourri de brocantes et de petites plantes. Musique de la pièce éclairée par le
soleil de derrière les persiennes. Fin de journée. Ocre. Musique comme un nouveau folklore. Comme une foire d’antan. Qui sent les marrons chauds. Festival d’histoires tantôt mélancoliques,
tantôt ironiques, le tout cinématographique. Histoires d’homme qui en crève pour elles. Histoire de l’homme en rut caché sous le Snob du bar tabac.Surtout, on n’est pas sérieux !Petit âne qui
se regarde dans un miroir qui ne peut dire que la vérité. Petit âne comme son âme. Dans la pochette de l’album, l’âne est placé devant un site de cul ou sur le vélo d’une vieille dame ou à côté
du jouet d’une gamine…photographié avec un téléphone portable, avec ce qui était là, à ce moment là. Là, dans sa poche. Et ça, c’est toute la musique de Stéphane. Faite avec les choses de la
pièce. Authentique, sans artifice. Des petites choses prises de-ci de-là, dans la vie de tous les jours. Stéphane saisit. Mets dans sa besace et ensuite déplie sur sa musique.Dépliage rempli de
pudeur qui fait sa poésie. Il floute un peu toutes ces images vues, il gomme pour qu’il n’y ait surtout pas trop, pour que la réalité ne se reconnaisse pas, pour que celle plus vraie, sans plus
de masque, ose se montrer.Il a vu une rue à Auxerre, « la rue du Puits des Dames » et il en fait le sexe de Lison, celle qui est toutes les femmes, celle rêvée par tous les hommes.Il a vu un
hôtel à Hyères, Les Pins Penchés, et lui en fait des Arbres Penchés. Il imprime son cœur sur une des îles Baléares, qui devient un rocher aride quand l’amoureuse l’a quitté. Et c’est Divines
Comédies. Il lit un magazine déco, ce qu’il y a sous les photos, et avec son pote Régis Maldant batteur du groupe Les Os, intercale dans ces commentaires si frais, des phrases de funérailles.
Ca donne Belles Funérailles.Tout ça avec un œil de mulet qui rêverait bien d’être cheval… Il n’y a aucune prétention dans aucun de ses sons. Sons de balloche. La batterie, c’est une caisse que
le guitariste Arno ou l’accordéoniste Franck - avec son bonnet de marin - frappe à main nue. Les chœurs, c’est tout le monde, tous les musiciens. L’accordéon peut même être un nouveau violon
qui pousse sa plainte, Violons Vibrez . Les percussions, ce sont des claves entrechoquées, qui nonchalamment se déhanchent, Je n’ai d’Yeux. Et puis on siffle aussi. Et on pousse des Oh’ de
matelots.On fait de la musique avec ce qui est dans la pièce. Avec le bruit de la porte qui grince à la fin de l’album. Parce qu’elle s’est mise sur la bande. On laisse la musique sefaire. On laisse la voix prendre tous ses airs. Brute, puissante, elle a le droit de tout. Voix déchirée, lourde de ses pieds bien plantés.Voix de toutes les
terres avec tous ses cailloux. Profonde, elle vient des entrailles. Là où il n’y a plus de grammaire, plus de logique… Voix qui pousse ses cris jusqu’à l’extrême, puis se retient, dans la
musique qui fait son apnée. Langueur de ses rythmes syncopés et ambrés.Stéphane chante. Tout son corps chante. Sur sa chaise avec sa guitare dans ses bras, il se bascule, il est prêt de se
lever en permanence. Il est au bord. En permanence. Corps agité dans le rythme comme un taureau. Charisme authentique. C’est unique d’entendre et de voir un artiste-bûcheron, comme il aime à se
penser, nous parler de ses porcelaines, de nos clochers d’argiles ramenés par Les Vagues.Cette voix rayée, granuleuse, peut dire les fragilités de cet autre qui squatte ses souliers et dont il
parle dans le morceau caché tout au fond de l’album. Cet autre qu’il ne connaît pas, plein d’humour et de naïveté à la manière un peu d’un clown qui dirait des fables, celles des Vaches qui
regardent les hommes volés…heu pardon, tombés !Surtout, on n’est pas sérieux ! "
christelle reboul
Da Silva est un chanteur
français qui a la bougeotte. Après avoir parcouru la France de long en large et participé à de nombreux projets depuis l'âge de quinze ans, il se place aujourd'hui comme une valeur sûre de
la chanson française.
Décembre en été, premier album de Da Silva, a la force et l’évidence des nouveaux départs. "Je me demande pourquoi je n’ai pas toujours fait ça, avoue-t-il. J’ai le sentiment d’être
arrivé là où je voulais aller." Une douzaine de chansons courtes et denses, comme des vignettes. "Je voulais faire dire le plus de choses possibles, en concentré. Je n’aime pas diluer." Aller à
l’essentiel.
Telle est l’intention d’un album qui n’est pas celui d’un nouveau venu. Commençant précocement son parcours de musicien, Da Silva participe à de nombreux projets, dont Punishment
Park (avec les dissidents des Tambours du Bronx), le dark-folk Venus Coma, ou encore l’électronique Mitsu.
Apaisé mais bouillonnant, l’artiste envisage Décembre en été comme le prolongement naturel de ces multiples expériences : "J’ai l’impression de faire la même chose qu’à l’époque où je
jouais dans des groupes indus. La seule différence, c’est que désormais je les exprime avec une guitare acoustique et une voix." Pas question donc de renoncer à un ton résolument rock : "Je ne me
sens pas proche de la chanson française, à part Miossec ou Daniel Darc. (…) Je voulais faire un truc dépouillé, direct, incisif ".
Ton résolument rock, tension latente, mots ciselés, arrangements sobrement efficaces : dès son premier album, Da Silva impose son univers singulier, plus proche d’un rock acoustique de la chanson
française. Auréolé d'un beau succès, l'artiste revient en 2007 avec De beaux jours à venir.
En Août 2009, Da Silva propose le single Le Carnaval, extrait de son troisième album La Tendresse Des Fous (Tôt ou Tard).
Tim Burton, comme à son habitude, réussit un film bien ficelé, qui profite de cette nouvelle dimension qu'est la 3D.
Vous ne pourrez-pas profier de celle-ci dans la bande annonce ci-dessous:
Johnny Depp nous apporte tout son charme dans le rôle enjoué du Chapelier.
Même si je n'ai pas eu le sentiment de voir un film extraordinaire, j'ai quand même passé un agréable moment de cinéma.
Je vous livre ci-dessous un micro-trottoir à vif à la sortie du film...il n'y a pas que mon avis, après tout.
Bérengère et Vincent se marient dans le respect des traditions bourgeoises. Selon la coutume, familles et amis se réunissent à la campagne par une belle journée de
printemps. Journée joyeuse pour certains, douloureuse pour d'autres, en tous les cas déterminante et inoubliable pour tous. Mais comme les liens du sang ne sont pas toujours ceux du coeur, cette
journée va vite devenir "L'heure de vérité", toutes générations confondues...
Bien sûr, le sujet n'est pas révolutionnaire d'originalité, mais ça marche!
Le casting nous offre une guerre des famille délicieuse, et que celui qui n'a jamais vécu ce genre de mariage lève le doigt...
J'ai adoré retrouver Jean-Pierre Marielle dans le rôle d'un curé improbable, et j'ai passé un bon moment.
Vous voulez voir un film contemporain, un film d'auteur, un vrai divertissement, alors il faut aller voir ce film...
En avant goût, voici la bande annonce
Si vous complétez le casting avec Virginie Ledoyen et Linh-Dan Pham
sans oublier la petite soeur d'Alexandra Lamy, Audrey, et vous passez un super moment de cinema.
Cela fait beaucoup de bien de voir arriver de jeunes et nouveaux talents, et je ne veux pas oublier le co-réalisateur Hervé Mimran.
Beaucoup d'émotions et de sensibilité à déguster sans tarder...
Superbe thriller parfaitement mené, réalisé par un Roman Polanski au sommet de son art.
On ne peut regarder ce film sans penser à un ex premier ministre britannique, très dévoué à la cause américaine... Jetez un coup d'oeil sur la bande annonce:
En sortant de la salle, je me suis demandé si les ennuis récents de Roman Polanski n'avaient rien à voir avec le tournage de ce film, qui met clairement en
cause la CIA...
Pierce Brosnan est parfait dans son rôle d'homme politique manipulé,
et Ewan Mc Gregor joue un "nègre" qui se transforme en enquêteur sur une île bien angoissante.
J'ai trouvé que c'était un très bon film, même si je ne suis pas certain qu'on trouve les agents de la CIA sur Google...
Pascal Chaumeil nous offre un divertissement enjoué qui nous fait bien plaisir par ces temps de crise!
Commencez par revoir la bande annonce, et vous aurez envie d'aller vous amuser sans tarder...
Le film est merveilleusement servi par 2 grands comédiens que sont Romain Duris et Vanessa Paradis.
Mais je me suis régalé aussi avec les seconds rôles, François Damiens et Julie Ferrier.
Encore un film à voir en ce printemps du cinéma qui se montre bien généreux en nouveautés.
J'ai été long à me décider à aller voir ce film au nombre record d'entrées... Printemps du cinéma aidant, je me suis retrouvé dans la salle obscure avec mes lunettes spéciales, et là, la magie s'est opérée. Je vous laisse revoir la bande
annonce, et je vous retrouve ensuite...
Très vite, on rentre dans cet univers imaginaire et pourtant rendu très réaliste par la caméra de James Cameron. Je n'ai pas tardé à m'attacher à ces êtres amoureux d'une nature grandiose, et adeptes de l'écologie. Je me suis laissé emporté par cette belle histoire, et, même si elle n'a pas un caractère d'originalité extrême, reste un conte féerique et humaniste. Bien sûr, 2 heures 40, c'est un peu long, mais seules les scènes de guerre auraient dû se voir raccourcies... Quoi qu'il en soit, j'ai passé un bon moment, même si j'ai mis un certain temps avant de revenir sur terre où la 3 D m'a semblé moins nette que sur l'écran...;
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