20 Avril 2010
LES TOURS
L’estuaire vaseux découpe ses ilôts
Par l’enchevêtrement des profonds marécages
Quelques maigres chevaux à travers les pacages
Ruant, crinière au vent, espacent leurs galops.
Hirsutes, mi-vêtus, de rares matelots
Descendus de lointains et sauvages villages
Préparent les bateaux pour de nouveaux sillages
La mer immense étale à l’horizon ses flots.
Deux tours sur les marais se profilant, lointaines
Dans le soleil couchant semblent veiller, hautaines
Le sommeil de la terre où naîtra la cité.
Car où sera Le Havre et sa magnificence
Il n’existe en ces jours de pénible existence
Qu’un désolant désert de morne aridité.
Poème de A.Lepilleur, tiré du recueil « A la gloire du Havre »
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J'ai retrouvé ce texte original dans un cahier photocopié.
Le texte est inspiré par le passé de la ville du Havre.
Comme je le trouve plutôt bien écrit, je vous le soumets et vous en proposerai d'autres dans les prochains jours.
Je vis le temps béni de la retraite!
J'ai retrouvé le temps de penser et de réfléchir.
J'aime beaucoup partager, aussi, au delà de quelques écrits personnels, j'essaie de vous informer des évènements et des sujets qui me plaisent...cela va de l'actualité politique, de l'art, du cinéma en passant par
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