IMPACT / SIXIEME ROMAN D'OLIVIER NOREK / LITTERATURE
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Face au mal qui se propage
et qui a tué sa fille
Pour les millions de victimes passées
et les millions de victimes à venir
Virgil Solal entre en guerre,
seul, contre des géants
C'est un choc violent qui vous attend dès le premier chapitre!
Olivier Norek nous présente sa vision d'un monde où l'écologie ne parvient pas à s'imposer, face au capitalisme, ses grands patrons et ses actionnaires.
Le roman est fort mais sombre, même si l'auteur nous laisse une lueur d'espoir avec son épilogue.
Roman à lire, par ces temps de confinement...
EXTRAITS
"On ne peut pas répondre à tous les problèmes de la société par des Grenelle, des grands débats, des réunions, des commissions, des plans d'action, des numéros verts, un office central, une convention citoyenne ou je ne sais quelle autre diversion. "
"La rapidité des modes d’expression s’accélère et nous rapproche de plus en plus des émotions primaires. Par exemple, une lettre est un acte réfléchi, civilisé. On l’écrit, on la relit, on la corrige, ça prend du temps et le temps apaise les mots. Le mail, c’est différent. On pianote plus vite qu’avec un stylo, on rédige en quelques minutes, on envoie sans y penser, on s’en veut parfois le lendemain. Mais les réseaux sociaux transmettent des expressions réflexes, des cris, des réactions à chaud qui traduisent ce que nous avons en nous de primitif et d’animal, et je crains qu’ils soient plus fidèles à nos intentions que vous ne le pensez."
"Avec les manifestations qui ont bloqué la France pendant plus d’un an, ils ont réalisé qu’ils pouvaient faire flancher le gouvernement, maugréa-t-il. Et avec les deux mois de confinement du coronavirus, le peuple a compris que sans lui, l’économie s’effondrait et que sans lui, pas de grands patrons ni de dividendes. On leur a appris à agir à l’unisson, ils ont retrouvé le goût de se battre, de se défendre, de se protéger eux-mêmes quand l’État ne le faisait pas. On les a entraînés à la révolte. Ils ont appris, et maintenant, ils appliquent. "